Rencontre... [PV Celeste]

HJ : excuse moi du retard, j'ai eu quelques petits soucis mais me voilà enfin ^^


Des livres, des livres et encore des livres. Et parmi tout ces livres, peu d'ouvrages inconnus. Que voulez vous ? Après 500 années de lecture assidue, on peut se vanter de connaitre pas mal d'ouvrages.
Néanmoins, et par chance : la richesse de la littérature Anglaise permettait aux rares personnes dans ce cas délicat de s'en sortir un minimum grâce à quelques trésors cachés au fin fond des rayonnages.
Les occupants actuels de la bibliothèque n'était toutefois pas dans ce cas pour la plupart. C'est donc avec la nonchalance de ceux qui ne connaissent pas l'ennui que peut apporter le fait de ne pouvoir mourir de vieillesse, qu'ils se promenaient entre les rayonnages et posaient leurs doigts avides sur tel ou tel livre précieux.
Un silence religieux régnait en cet endroit, un silence respectueux pour les tonnes et tonnes de savoirs qui s'entreposaient là. Un silence effrayé à l'idée des regards outrés et des protestations horrifiées qui pourraient tomber sur ceux qui ne respectaient pas les règles de bienséance.
Le silence donc... Un silence lourd qui ne risquait pas d'être troublé par la silhouette sombre qui glissait comme une ombre sans le moindre bruissement.
Las de l'agitation perpétuelle qui régnait en son manoir et las surtout de jouer les arbitres entre ses, pour le moins agités, compagnons ; Bryndel avait décidé de faire un tour à Londres. Ville éloignée mais néanmoins attirante de par le parfum de pouvoir qui y régnait.
Un petit passage par les catacombes, lieu habituel de ses pérégrination puis une hésitation subtile entre le palais des brumes ou se trouvait sans doute son ami Astreus et la bibliothèque, l'un de ses lieux préféré et enfin il s'était décidé. Il avait vu Astreus peu de temps auparavant, un peu de lecture ne lui ferait pas de mal.
Aux alentours, les gens s'écartaient. Sa peau blanche faisait ressortir ses yeux vert perçants, sa cape noire et ses atours étaient la marque d'un seigneur ou du moins d'un homme riche, sa démarche souple et sûre reflétait sa personnalité de chef et son fort caractère. Il ne portait pas d'arme autre que sa baguette mais sa tranquille assurance prouvait qu'il n'en avait pas besoin. Nul danger ne pouvait vraiment l'inquiéter, il était lui même un danger.
Songeur, il laissa son regard parcourir la rangée de livres qu'il avait sous les yeux : cette partie de la bibliothèque était réservée aux ouvrages traitant des créatures magiques.
Gobelins, dragons, loups-garous et autres vampires étaient décrit là. Leurs habitudes, leurs faiblesses, leurs forces, leurs régime alimentaire... Tout était là.
Ses yeux tombèrent par hasard sur un vieux recueil de légende sur les vampires. Les premières pages s'effritèrent un peu lorsqu'il les tourna.
Amusé il ne pu que sourire sous l'avalanche de bêtises que pouvait croire les humains sur ses congénères. Légende vraiment ? Voilà qui était amusant.
Il savait qu'a un endroit de ce livre il trouverait sa propre épopée. Déformée, inventée à certain endroit mais la sienne propre.
Elle commençait au pays de Galle, au temps des druides et des véritables guerriers. Puis elle coulait de siècle en siècle, oubliée par endroits. Peu de vérité en fait dans ce livre ; sa description était ridicule, son histoire floue. Les seuls faits réels était le long commandement de sa tribu et les exploits qu'il avait pu réaliser à sa tête, et encore ils étaient pour beaucoup exagérés ou déformés.
Rien de bien intéressant donc mais toutefois c'était assez amusant de se retrouver ainsi dans un si vieux ouvrage.
Songeur il referma l'ouvrage en un claquement sec. Le temps n'avait pas prise sur lui mais le voir là, étalé en une vie interminable était assez impressionnant : difficile de se dire qu'on est sans doute l'une des plus ancienne créature du royaume ! Sa sœur aurait sans doute rit à la vue de ce texte et l'aurait qualifié de vieux débris.
Pourtant, rien n'avait changé en lui. Physiquement, il était toujours le même jeune homme figé pour l'éternité.
Seuls ses yeux verts reflétaient un peu son âge avancé. Plus sages et profonds qu'ils ne devraient l'être dans un si jeune visage, ils le trahissaient.
Et ils brillèrent ces yeux, lorsqu'il le tourna vers la silhouette qui s'approchait. Il l'avait entendu arriver à plusieurs mètres, son regard vif transperça la semi obscurité pour apercevoir celui ou celle qui trouvait le courage de braver le halo intimidant du vampire...

HJ : voilà je suis de retour de vacances, j'espère que ça ne t'a pas semblé trop long.

Une femme... D'un seul regard, le vampire embrassa la silhouette en son entier. Jeune, de taille moyenne, des longs cheveux sombres cachant des yeux clair et perçants, une démarche fière. De là ou il était Bryndel pouvait entendre le cœur de la créature à sang chaud. Une lente pulsation plutôt attirante mais insuffisante pour révéler sa véritable nature, des siècles d'entrainement intense suffisaient à apprendre le contrôle de son appétit, aussi intense soit-il.
L'odeur délicate de l'arrivante lui chatouilla les narines, mêlée à celle reconnaissable des ingrédients de bases servant à concocter les potions. Elle ne pouvait qu'être sorcière puisqu'elle était en ce rayonnage. Adepte des filtres et autres concoctions ? Guérisseuse ? Ou peut-être tout simplement empoisonneuse ?
Une pierre verte brillait à son cou, une émeraude d'après les connaissances du vampire. Intéressé, il pencha la tête, fixant l'amulette. Un pouvoir y résidait, un pouvoir attirant. Pour tout dire, cette pierre lui disait quelque chose. Ses sourcils se froncèrent alors qu'il faisait appel à son immense mémoire. Une mémoire incroyable qui courait sur les siècles. Mais de par son immensité même elle en devenait impalpable. Trop de souvenirs s'entassaient là pour qu'il puisse se rappeler une chose aussi insignifiante. Il était presque sur d'avoir déjà vu ce bijou mais ne se souvenait ni des circonstances, ni de l'époque.
Renonçant à se souvenir d'une chose si éloigné il détourna ses yeux de la même couleur que l'émeraude et consentit enfin à plonger son regard profond dans celui de celle qui lui avait adressé la parole.
Devait-il lui répondre ? Elle était si insignifiante... Après tout, il ne s'agissait que d'une de ses créatures qui était sensé constituer ses repas... Rien de plus que de la nourriture. Soudainement, il s'aperçut qu'elle l'agaçait.
Que venait-elle faire ici et pourquoi bravait-elle le halo d'intimidation dont-il s'entourait ? N'avait-elle pas peur de lui ? Etait-elle bête au point de braver son propre instinct de survie ?
La renseigner ? Et puis quoi encore ? Le prenait-elle pour un libraire ?? La situation était néanmoins assez hilarante. Une guide sur les créatures les plus mystérieuses ? Encore une qui ne savait pas ouvrir les yeux...
Le caractère spontané qui le caractérisait le poussa à mettre tout de suite les points sur les i. Le sourire qu'il lui adressa alors était tout sauf sympathique. Le genre de sourire que vous adresse un loup lorsque vous vous retrouvez face à lui et qu'il est affamé. Le genre de sourire qui fait froid dans le dos et qui vous donne envie de hurler avant de faire volte face afin de partir à toutes jambes. Les canines acérées ne luisirent que l'espace d'une demi seconde. Suffisamment toutefois pour que la jeune femme comprenne que non non et non, il n'était pas libraire.
La voix onctueuse qui résonna dans la salle était si emplie d'autorité que nul n'osa alors s'indigner de la façon cavalière qu'il avait de briser le silence. Les quelques sorciers présents s'éloignèrent quelque peu, inquiet sans trop savoir pourquoi.

"Les créatures mystérieuses ? Voilà un vaste sujet de recherche. Toute créature recèle sa part de mystère..."

Le regard redescendit vers l'émeraude, insistant.
Quelques pas de félin et il était tout prêt de la femme. Tendant la main il lança :

"Permettez ?"

Sans attendre la permission et avec un culot qui frisait l'impolitesse il effleura la pierre d'un doigt léger. Sa peau glaciale se réchauffa à son contact. Hochant la tête il n'insista pas, un grand pouvoir dormait en cette pierre, un pouvoir dangereux. Il recula à nouveau, incommodé par la veine brulante qui battait sur la tempe de l'humaine.

"Vous avez là un objet... Intéressant. Héritage de famille ?"

Impassible il attendait la réponse. Il était impossible de lire ses sentiments sur son visage fermé. Impossible de savoir à quel point cet objet le captivait. Impossible de savoir à quel point il se fichait en vérité de l'histoire de cette fille. De la nourriture, juste de la nourriture...

[non bien sûr que non, j'espère que tu as bien passé de bonnes vacances ? ]

Céleste regardait toujours aussi captivée l’individu en face d’elle. Elle l’avait remarqué tout de suite parmi les sorciers du haut lieu dans lequel tous deux se trouvaient. Bien sûr elle ne manqua pas, l’intéressement de la créature devant son médaillon. Une créature d’une part, avec la délicatesse de lui montrer de belles canines blanches, des canines de vampires. Contrairement, à ce que toute personne sensée devait faire dans une telle situation, Céleste resta de marbre face à l’homme plutôt que de fuir. D’ailleurs, en écoutant bien, on pouvait entendre des pas fuir vers la sortie de la bibliothèque, ils étaient enfin seuls. Pourquoi fuir, elle qui était venue à lui, par curiosité ou tout comme lui par intéressement personnel ?

D’autre part, l’homme. Un homme qui paradoxalement distingué à première vue, était très mal élevé. Il n’avait pas d’humour déjà, montrant les dents dans le vrai sens du terme lorsqu’elle est lui dit subtilement ce qu’elle était venue chercher ici mais aussi l’envie de parler avec un véritable vampire. Depuis le temps, qu’elle rêvait d’en rencontrer un…vivant et en bonne santé. Car elle en avait déjà croisé, mais ce n’était pas de jeunes et charmants vampires.
Pour de ce qui est de la politesse du « Permettez », l’intrigua puisqu’il prit le droit de toucher…du moins essayer de toucher son médaillon sans la permission de la sorcière. Avec une voix douce et toujours aussi curieuse de parlementer avec une telle personne.

-Vous êtes d’une impolitesse dès plus intéressante, Monsieur ? Ou devrais-je dire, monsieur le vampire ! Vous avez l’air réchauffé, peut être que si vous aviez attendu que je vous en donne l’autorisation vous n’auriez pas senti cette….chaleur.

Elle le regarda comme si elle avait touché une corde sensible, elle s’en réjouit d’avance. Finalement, Céleste remarqua le recul de l’homme aux yeux vert émeraude d’ailleurs. Peut être est ce parce qu’il était attirer par le bijou que portait la jeune femme. Le but étant de la protéger aux dépends du danger qui l’entourait. La guérisseuse regarda autour d’elle, afin de vérifier s’il n’y avait pas de curieux indiscret à l’écoute de la conversation.

-Finalement, vous vous décidez à demander la permission ? A me parler directement ? C’est intéressant, pourquoi vous en parlerai-je d’ailleurs, qu’est ce que j’y gagnerai ?

Elle jouait le même jeu que lui, mystérieuse mais surtout discrète. Elle sait quel était le but d’un vampire. Il vivait à travers les âges, grâce au sang de ses victimes, ou du moins grâce à ses victimes. Donc ces dernières ne lui apportent aucun intérêt. Sauf peut être le médaillon de Céleste. Ce qu’il ignorait c’était qu’il ne pouvait la toucher sans recevoir une correction, la guérisseuse ne lui en dit pas plus, par sécurité.
Par conséquent, la sorcière attendit les réponses de son interlocuteur avant d’approfondir ses propres réponses.

En résumé, on pouvait observer deux sorciers captivés par deux éléments. En effet, lui c’était par le pouvoir que dégage le médaillon et elle par ce que dégageait la créature en face d’elle.

[de très bonne vacances mais je suis bien contente d'être de retour ^^]

De la lourde ironie qui filtra entre ses paroles ou du regard victorieux qu'elle lui lança, lequel des deux amusa le plus le vampire ? Difficile à dire, toujours est-il qu'un éclair de malice brilla dans ses yeux. L'autorisation... En cinq siècles de vie il n'avait jamais demandé ce genre de chose à qui que ce soit alors qu'espérait-elle ? Il ne releva pas néanmoins, se contentant de donner son nom puisqu'elle sembler tenir absolument à le connaitre.

"Theoran Bryndel, mais monsieur le vampire convient également."

Répondit-il sur le même ton onctueux et légèrement moqueur

"La chaleur ne me dérange pas, ce n'est pas forcément désagréable de la ressentir de temps en temps, surtout lorsqu'on a ma... Particularité..."

La suite était moins amusante néanmoins. Avec la promptitude qui le caractérisait, son caractère changea à nouveau et l'amusement passa pour laisser à nouveau la place à l'agacement. Que lui voulait-elle à la fin ? Qu'est ce que c'était que cette fille qui venait le déranger dans ses occupations pour lui balancer ensuite à la figure qu'elle ne voulait pas lui parler ? Son ton se fit glacial et son mépris était palpable lorsqu'il répondit sans fioriture :

"Je n'ai pas à demander de permission et sachez petite sotte que si je voulais véritablement cette pierre, je l'obtiendrais sans peine, d'ailleurs je ne m'abaisserais même pas à venir la chercher moi même."

L'avertissement était clair et pour peu qu'elle ne soit pas trop bête elle ferait sans doute très rapidement le rapprochement entre son nom et sa dernière phrase. Il était tout de même suffisamment connu dans le monde des sorciers pour qu'elle ait entendu parler de lui en tant que chef du dernier clan vampire. Il ne se faisait pas remarquer de son propre fait mais tout de même, il n'était pas n'importe qui !
Quelque peu vexé par l'ignorance flagrante de la sorcière, il se fit encore plus acide pour continuer :

"De plus, je tiens à vous faire remarquer que ce n'est pas moi qui suis venu vous importuner. Estimez vous déjà heureuse que j'ai la politesse (il insista fortement sur ce mot) de vous répondre alors que vous m'avez interrompu dans mes pensées d'une façon aussi cavalière. Il m'est déjà arrivé d'être beaucoup moins agréable dans des circonstances semblables."

Les canines brillèrent à nouveau comme un avertissement, agacer un vampire comptait parmi les choses pour le moins déconseillées, que l'on possède ou non une pierre magique. Et Bryndel en plus d'être particulièrement irascible était en plus le représentant et même le chef de tout un clan. Inutile de dire que la situation entre les deux protagonistes était pour le moins tendu.

Quelques minutes passèrent ainsi, minutes précieuses que Bryndel utilisa pleinement pour d'une part foudroyer l'insolente du regard et d'autre part, tenter une petite incursion dans son esprit. Croyait-elle vraiment qu'il allait se contenter des informations qu'elle voudrait (ou pas) lui donner sur son émeraude ? La pauvre était plutôt mal tombée dans ce cas puisque en plus d'être un vampire très ancien, il était aussi un legilimens accomplit. Quelques images déferlèrent rapidement sur son esprit ; Poudlard, la maison Serpentard, un nombre impressionnant de lien avec des créatures diverses...
Le lien se rompit brutalement, difficile de se concentrer dans de telles circonstances, d'autant plus qu'un rayon de lumière était venu frapper l'émeraude pour rejaillir en plein dans les yeux du vampire. Son regard se fit soupçonneux, simple hasard ou véritable acte de la pierre qui n'avait pas voulu le laisser pénétrer plus avant dans l'esprit ouvert ?

Le mystère étant décidément de plus en plus intéressant, il décida de revoir son jugement sur la porteuse de l'émeraude. Après tout, pour avoir une telle chose, elle ne devait pas être si inintéressante que cela.
Il releva les yeux vers elle, curieux de voir si elle avait pu se rendre compte de sa petite intrusion. Il y avait peu de chance en fait, il n'avait pas vu les défenses caractéristiques des occlumens et pouvait donc en conclure qu'elle ne l'était pas du tout. Difficile lorsqu'on ne possédait pas ce talent de s'apercevoir d'une intrusion, d'autant plus qu'il n'avait pas été bien loin et qu'il était suffisamment doué pour ne pas laisser de traces de son passage.
Voyant qu'elle ne disait rien il s'engagea :

"Considérant que vous vous intéressez au moins autant à moi ou du moins à ceux de ma race que moi je m'intéresse à votre émeraude, je pense que vous ne serez pas perdante à prolonger cette conversation...."

L'agacement était passé aussi vite qu'il était venu. Nul doute qu'il referait surface plus tard, témoin du caractère lunatique de Bryndel mais pour le moment, il était plus intéressé qu'en colère.

Un échange devenu plus intéressant se construisait entre les deux sorciers. D’autant plus que Céleste avait cerné le personnage devant elle. Si confiant et à la fois méprisant, un sujet dès plus perspicace, en plus il était si captivé par le médaillon. Il est vrai qu’un tel bijou surtout une émeraude captive autant un homme. D’habitude les émeraudes jalouses les femmes, ces dernières les convoitent au contraire. La jeune femme sortit sa baguette et tapota deux chaises afin que les deux puissent s’asseoir, pour être de même hauteur d’une part, puis, pour être plus à l’aise d’autre part. le regarda et écouta les dires du vampire. Il se présenta sous le nom soit disant connu à travers le monde magique, du moins c’est ce qu’il voulait lui faire comprendre peut être pour la faire trembler. Le sentiment que ressentait Céleste était totalement contraire à la situation refroidie que prenait la conversation. Elle était étonnée et impressionnée lorsqu’elle entendit « Theoran Bryndel », ainsi elle avait l’occasion de parler au dernier vampire.

Bien sûr, plus tard il en existerait d’autres à travers le monde avec le temps, ce n’est pas le dernier spécimen de son espèce. Enfin, Céleste était heureuse de sa rencontre. Il reprit avec une telle prestance sur la pierre qu’elle ne pu s’empêcher de lui rire au visage. Elle se moquait royalement de ses actes, quoiqu’il fasse, il ne pourra l’obtenir, on dira pour faire simple qu’il n’est pas conçu avec le même sang que la famille McKalyster. Ça serait peine perdue pour lui mais elle aimait jouer avec ses interlocuteurs, peut être lui dirait-elle plus tard. En tout cas, il ne pourra le lire dans son esprit. Donc elle resta silencieuse sur la remarque du vampire. La suite, comme ayant une impression de déjà vu, il lui montra des canines blanches et pointues.

-Il me semble que les vampires sont Legimens et/ou Occlumens. Donc ça serez-vous, le premier qui est entré dans mes pensées. Arrêtez moi si je me trompe, Théoran. Je serai curieuse de voir comment vous traitez les autres personnes dans des situations…semblables.

Reprendre les mêmes expressions faisaient partit intégrante de la personnalité de la jeune femme. Durant un bref instant, elle sentit le médaillon bouger légèrement, puis briller. Elle avait déjà vu ce genre de phénomène mais jamais elle ne savait la réponse. Sûrement un effet secondaire de la magie sombre qui le contenait.
Une nouvelle fois sur la défensive, il lui indiqua que finalement il aimerait poursuivre la conversation. Tiens donc, finalement la sorcière l’intéressait à moins que ce soit autre chose ?

-Je ne m’intéresse en réalité pas tant que ça à votre espèce. En faite, je m’intéresse à tout, notamment aux créatures, et il se trouve que vous en êtes une, sans vouloir vous vexer, Théoran. J’ai vaguement entendu parler de vous, êtes vous réellement ce que l’on dit de vous ?

Elle s’arrêta un instant, elle savait quelques notions mais l’entendre de vive voix de l’intéressé serait dès plus pertinent. Elle reprit toute sourire.

-Comme vous, je m’autorise une faveur. Celle de vous appeler par votre prénom, cela ne vous gène pas. J’en serai déçue.

[super, bon j’espère que le message ira sinon je peux le modifier]

Céleste ricana une nouvelle fois à la réaction du vampire, vraiment cet homme était dès plus curieux. La jeune femme était certaine que l’homme en face d’elle tentait de lire dans ses pensées aussi tordues qu’elles soient, Céleste est une femme qui sait positiver. Peut être trouverait-il ce qu’elle lui voulait réellement ou pas, dans tous les cas, elle ne le quitta pas des yeux pour ne pas rompre le lien qui les intriguait l’un à l’autre. Pouvons nous parler de lien, ce serait plutôt l’attention qui est portée, d’une part un vampire intéressé par la magie d’un médaillon et d’autre part une sorcière avide de faire de nouvelles connaissances bonnes ou mauvaises afin d’enrichir son savoir.

Pour l’heure, la sorcière insista en regardant la chaise vide proposée à cet homme. Il ne semblait pas disposer à céder aux « gentillesses » de son interlocutrice alors pourquoi elle céderait à la tentative d’intimidation de ce dernier ?

-C’est bien dommage, restez debout dans ce cas. Grandissez !

Elle l’agaçait et cela la sorcière appréciait. En effet, elle le vit rugir à l’intérieur de lui-même, il luttait pour ne pas la croquer mais il ne pourrait pas la toucher d’une semelle car le médaillon qu’elle portait la protégeait.

-Alors dites moi une des vérités que vous cachiez jeune homme. Je dis une mais si vous en avez plusieurs à me confier je suis toute ouïe.

Joueuse comme toujours, l’utilisation de peu de mots entre les deux sorciers était mis en place depuis peu.

-On dirait que ça vous ou te gênes, que je prononce votre prénom lors de la discussion ? Vous devez me trouver comme toutes créatures trop prétentieuse d’être une sorcière. Comme tout sorcier je pense que nous avons des capacités à apprécier certaines situations plus ou moins cocasses mais que nous avons du mal à contenir cette émotion. Qu’il en soit ainsi, monsieur Bryndel. Ne voyez pas dans mes paroles de la méchanceté, ou bien une critique j’aime parler avec des gens « sincères ».

Elle insista sur le derniers mots espérant le faire réagir, pas comme précédemment. Mais il a l’air d’être un homme borné, elle douta alors une réponse différente des précédentes, mais c’est-on jamais. Après tout, il ne faut pas vendre la peau de l’hippogriffe avant de l’avoir tuer. Il reprit finalement la parole afin de reprendre le dessus de la conversation. Apparemment cela ne devait pas convenir au vampire d’être mené par une femme aussi imprudente soit-elle.

Citation :

"Mais il me semble que nous partons sur une conversation, sans doute intéressante mais pour le moins déréglée. La moindre des politesses avant de m'appeler par mon prénom serait peut-être de vous présenter un minimum ? "

-Passons donc aux présentations. Que puisse-je vous dire de moi qui ne soit pas trop indiscret…Ma famille vient d’Ecosse, nous sommes une lignée de sang pur, peut être le sentiment d’arrogance qui ressort. Comme vous avez pu le remarquer j’aime tout ce qui touche aux créatures, la botanique et bien d’autres choses. Mais nous verrons cela plus tard quand nous nous connaîtrons mieux…
En revanche, je n’apprécie guère les moldus. Un différend familial que voulez vous ! Et vous, parlez moi donc.

Elle lui répondit de la même manière que lui aussi onctueusement.

-Ah oh faite, je suis plus haute si vous voyez ce que je veux dire !!

[hj : désolée d’avoir mis tant de temps]